Les 9 chrétiens iraniens ont quitté les prisons d’Anzalii et d’Evin les 30 et 31 décembre après avoir été libérés sous caution à la suite d’une décision de la Cour Suprême.
Babak Hosseinzadeh, ce chrétien iranien dont les émouvantes retrouvailles avec sa fille avait bouleversé la communauté internationale, a été libéré sous caution, comme huit autres chrétiens iraniens, à la suite d’une décision de la Cour Suprême.
Some happy news to bring you at the start of the #NewYear: the 9 #Christian #converts from #Rasht serving 5-yr sentences for their #house_church membership as they had no #place2worship have been conditionally released pending a review of their case. #Iran https://t.co/2gBsnAqiTQ
— Article18 (@articleeighteen) January 1, 2022
Abdolreza Ali Haghnejad a été libéré de la prison d’Anzalii le 30 décembre. Shahrooz Eslamdoust, Mehdi Khatibi, Babak Hosseinzadeh, Hossein Kadivar, Mohammad Vafadar, Behnam Akhlaghi, Khalil Dehghanpour et Kamal Naamanian ont quitté la prison d’Evin le lendemain. Tous avaient été condamnés à 5 ans d’emprisonnement suite à des perquisitions qui avaient été menées dans leurs maisons et leurs églises de maison en janvier et février 2019.
Les juges de la Cour Suprême ont affirmé que « se contenter de prêcher le christianisme et de promouvoir la ‘secte sioniste évangélique’, ce qui signifie apparemment propager le christianisme par le biais de réunions de famille [églises de maison], n’est pas une manifestation de rassemblement et de collusion pour perturber la sécurité du pays, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur ».
À l’origine de cette décision, selon l’organisation Article 18, la dénonciation faite par de nombreuses organisation sous le #Place2Worship. Elles avaient cosigné une lettre adressée à Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme pour dénoncer le fait que les chrétiens iraniens de langue persane n’avaient pas de lieu de culte.
Mais alors que neuf chrétiens sont libérés sous caution, une chrétienne Rokhsareh Ghanbari, vient d’être arrêtée pour « propagande contre le régime iranien ». Elle craint d’être emprisonnée et de laisser seul son mari âgé et de santé fragile. En 2019, alors qu’elle avait été condamnée à un an de détention pour la même accusation, elle avait affirmé « j’ai été arrêtée pour le crime de croire en Jésus ».
#Christian #convert Rokhsareh (Mahrokh) Ghanbari, 64, has already served one #prison sentence for “#propaganda against #Iran regime”. Now she's been summoned to answer the same charge again, and fears for her elderly husband if she's imprisoned again. https://t.co/mFYcduFLjb
— Article18 (@articleeighteen) January 4, 2022
M.C.